mardi 30 janvier 2007

Action contre le changement climatique

Bien,

Une vie étudiante, "professionnelle" et associative bien remplie m'empêche de poster trop souvent sur ce blog.
Toutefois, je me permets de relayer quelques informations.
D'abord, une qui circule sur internet et que la plupart d'entre vous ont déjà du recevoir par mail :

- le 1er février, action contre le changement climatique.
L'Alliance pour la Planète lance "5 minutes de répits pour la planète". Il s'agit d'éteindre tout ses appareils électriques entre 19.55 et 20.00 le 1er février. Le but n'est pas seulement d'économiqer cinq minutes d'électricité ce jour-là, mais d'attirer l'attention des médias, afin que la question du changement climatique pèse dans la campagne présidentielle.
Pourvu que celà amène à une véritable prise de conscience, et non à de belles promesses. Ca ne coûte rien d'essayer.

- le 8 février , une conférence animée par Patrick Viveret, sur le thème "La croissance est-elle le remède à tous nos problèmes". Patrick Viveret, proche du PS, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, docteur en Sciences Politiques, directeur du Centre International Pierre Mendès France, collaborateur du Monde Diplomatique, a participé au Forum Social Mondial de Porto Alegre. Il a publié en 2002 a la demande de Guy Hascoet Reconsidérer la richesse, et en 2005 Transformation personelle, transformation sociale. Il a également confondé, le groupe Dialogue en Humanité.

La conférence aura lieu à 20 h. au Centre National des Scouts et Guides de France, 65 rue de la Glacière, métro Glacière.


Deux rendez-vous sans doute d'inégale importance mais auxquels je participerai.

mercredi 24 janvier 2007

"Bonnes vacances"

Voilà ce que j'ai écrit ce jour, dans le livre d'or mis à disposition dans la chapelle du Val de Grâce, ou reposait le cercueil de l'abbé Pierre, avec sa canne, son béret, et sa légion d'honneur. "Bonnes vacances", parce que l'abbé disait que la mort, qu'il attendait, seraient ses grandes vacances. Il les mérite largement.

Je me suis alors rappelé une chanson de Serge Reggiani, que j'avais ré-écoutée il n'y a pas longtemps : Le temps qui reste.

Et puis, un autre Grand est mort : Jean-François Deniau. Lui qui en 2004 encore, appuyé sur sa canne, allait au Darfour, pester contre notre impassibilité devant ce massacre.

Que ces deux hommes, exemplaires dans leur dignité et leur courage, sachent rester des exemples pour nous tous. Que leurs héritages leur capacité de révolte - en Bosnie, au Darfour, pour le Tibet en ce qui concerne Jean François Deniau - ne s'éteigne pas.

Il est de notre devoir de reprendre le flambeau, à notre manière.



lundi 22 janvier 2007

Tristesse















Tout d'abord, c'est la tristesse qui m'étreint, à l'annonce de la disparition de ce grand bonhomme unanimement apprécié.
Il n'est pas nécessaire de noyer sous un flot de paroles et d'hommages un homme qui se distinguait par sa simplicité, par la communion avec son prochain.
Une simple rose, déposée au Val de Grâce, un mot, une prière, suffiront. Souhaitons que les enfants de don Quichotte et d'autres sachent prendre sa suite.

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Enfin, c'est surtout le manque de temps en ces jours-ci qui me pose problème. Comment vais-je pouvoir en quelques semaines caser ce que je devrais pouvoir faire en quelques mois.

- D'une, je suis pris par les concours blancs liés à la préparation du CAPES d'Histoire-Géo, et les cours qui continuent. Vu la désorganisation de la fac, c'est pas de la tarte.

- Je prépare et donne des cours à domicile à raison d'une heure par jour excepté le lundi, en français et Histoire-Géo.

- Je dois bosser pour une revue d'Histoire, un article d'une quinzaine de pages à rendre, reprenant et complétant ce que j'ai dit dans mon mémoire de maîtrise sur la visite en Roumanie du général de Gaulle en mai 1968.

- Je prépare des cours (enfin pour l'instant un) que je dois donner au centre d'animation de la ville d'Issy-les-Moulineaux, qui m'embauche certains samedi après-midi ainsi que pendant les vacances (de pâques !) pour intervenir en français.

- Je joue le rôle d'intermédiaire entre l'association des Scouts et Guides de France et les Scouts de Roumanie. Autrement dit, les Compagnons (age 17 - 21) qui veulent partir en Roumanie pour leur projet humanitaire s'adressent la plupart du temps à moi, via mail, pour me dire : "euh... tu peux pas nous donner les coordonnées de x... , euh, est-ce que tu crois qu'on peux aller à tel endroit etc... etc...". A cet effet j'ai rédigé un document de présentation de la Roumanie (historique, géographique, politique et touristique) pour leur remettre avant leur départ, qui nécessite encore approbation du service international (je ne désespère pas)

- Enfin, je rentre de temps en temps en province pour m'occuper de mes louveteaux (8 - 11 ans). C'est une bouffée d'air frais à chaque fois !

Mais surtout, surtout, je réalise que le CAPES c'est dans deux mois ! Alors, dès demain, grande résolution, je me fais un plan de révision cohérent. Comme on dit, ca va être chaud les marrons ! Va falloir s'organiser (avant telle date je fais ca, je lis ca et ca.... ouh, comme ca ne me ressemble pas)

Ce WE complétement naze, je n'ai pas bossé du tout le concours blanc de demain - ni celui d'aujourd'hui, mais ca je l'avais bossé avant, alors... enfin... bon... j'ai fait un bon plan, mais j'ai pas eu le temps de finir de le rédiger. Hum.

Demain va être de l'impro totale.

Aujourd'hui, me suis pointé à 8.30, comme deux ou trois autres glandus, pensant que le concours blanc était à 8.30. Raté : 13.30. Bon, on prend un café, on lit un journal, on discute avec les autre glandus, on fait des photocopies et autres formalités jusqu'à l'ouverture de la bibliothèque, on bosse 10.00 - 12.00, on mange, 13.00 on poireaute devant l'amphi pour avoir de la place. Sortie 18.30, j'aide la prof a mettre des cartons dans sa voiture, retour à la maison 50 mins plus tard. Mails et coups de fils, on se détend en regardant deux trois vidéos sur dailymotion... et a dix heures trente passé on s'aperçoit qu'on a toujours pas bossé la matière en question pour le lendemain. Ouh pas bien. Qu'on est toujours entrain de préparer les cours a dom qu'on donne pendant la semaine. Alors a 23 heures on se met a relire deux ou trois fiches, mais on fait dodo dessus. On se réveille et on se dit que ca vaut vraiment pas le coup. Bref.

Voilà comment on se retrouve à bloguer à 1 heure du matin passé, quand le lendemain on est censé partir vers 7.15 de chez soi. Deux heures de cours, deux heures en biblio, une heure pour manger, cinq heures de concours blanc, trente minutes de transport, une heure de cours a dom, quarante minutes de transport, et après... on bosse encore !

Les trente cinq heures je vais les abattre en combien de temps ?

dimanche 21 janvier 2007

En ce qui concerne l'éducation

Voilà un sujet qui m'intéresse tout particulièrement. Aussi m'attacherais-je dans les heures et les jours prochains à rassembler les propositions en matière d'éducation des candidats du quatuor de tête (Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen).

A bientôt

vendredi 19 janvier 2007

Vous savez ce que ca fait ?

Il ya des jours ou j'aimerais savoir pratiquer le yoga. Sincérement.
Pour une fois - et bien qu'aillant trvaillé hier jusqu'à 1:30 - je ne m'étais pas trop levé à la dernière minute. Voilà, c'était sans compter que les douches de la résidence, 10 minutes avant que j'eusse du partir, était fermées.
TOUTES.
Allez savoir pourquoi.
Pas de douche possible.
Voilà un détail qui tue et qui déjà assombri ma journée. Me voilà à me laver au lavabo. Le temps de râler en plus, me voilà, pour le coup, en retard.
Bon.
C'était sans compter les couloirs du métro bondés. Et là, la Parisienne, pressée et arrogante qui me MARCHE DESSUS. Littéralement. Genre j'ai le pied qui sort de la chaussure. "Pas de problème mad..." ah ben non. Non non. La Parisienne (la vrai) est pressée, forcément plus pressée que toi, donc elle ne s'arrête pas pour s'excuser, elle te grille la place dans le métro, elle est prête à te rentrer dedans pour passer avant toi. On a quand même explosé des sommets dans le comble du ridicule quand la RATP a été obligée de mettre des petites pastilles de couleur dans le bus avec des messages lénifiants pour rappeler aux quidams les règles de base de la civilisation. J'entends : la RATP a bien fait en faisant cela; ce qui m'inquiète, c'est que ces règles de base ne soient pas rentrées dans la caboche de tout le monde. Il y en a pour qui la sauvagerie est un art de vivre.
Bref, arrivé à ma chère et digne université, pas de cours. PAS DE COURS. Le cours annulé. Enfin... je me dis : ils ont peut-être changé d'amphi. Un rapide tour des amphis avoisinants ne donne rien. Ils ont peut-être décalé l'heure. Mais au secrétariat ils n'en savent jamais rien. Et sur internet il ne me semble pas que ca figure. De toute façon il n'y a pas internet dans cette fac. Enfin si, mais que pour les profs. Sinon il faut faire trente minutes de queue.
Donc je prends un café et un journal.
Et prends de bonnes résolutions : je devais passer dans la journée dans une ville adjacente à Paris quejenenommeraipasparsoucidediscrétion (le maire s'appelle A. S. il est un éminent membre d'un parti politique dirigé par un certain F. B. candidat à la présidentielle), pour discuter avec les responsables du centre d'animation local d'interventions que je ferais en français-littératures pendant les vacances et certains samedi après-midi auprès des jeunes de cette ville qui désirent ne pas être complétement largués. Après plus de 45 mins de métro, j'apprends que le responsable en question n'est pas là. ABSENT.
Je me décide donc a aller en direction de la médiathèque de ladite ville, afin de potasser quelques cours.
FERMEE.
Direction le café du coin. Où je squatte pendant une heure. Puis une chouette librairie - et j'en parlerai plus tard - vous allez voir pourquoi.
Puis déjeuner avec un ami qui habite dans le coin.
Direction la médiathèque à nouveau (ouverte), en attendant la réouverture dudit centre. Je finis par rencontrer la personne en question. Tout baigne, je bosse à la médiathèque en me disant ,avec le temps perdu, faut que je rattrape. Je réussis à remplir les objectifs que je m'étais fixés. 18.30 coup de fil : "allô, denis ? ben je croyais qu'on avait un cours particulier ensemble pour ma fille ..."
oh la la
La première fois que ca m'arrive.
Totalement zappé une heure de cours particulier.
J'arrive a rattraper le coup : le sourire (ca s'entend au téléphone on m'a toujours dit - si vous croisez un jour un mec qui téléphone en souriant dans la rue.... cqfd) , un peu de bagout. C'est pas grave, allé.

Ca c'est pour la journée.
Dans le métro, après avoir achevé de lire Le Monde, j'attaque le bouquin acheté ce midi. Le bonheur obligatoire du roumain Norman Manea.
C'est glaçant. On ne le lâche plus. Bon. Je n'ai lu que les vingt premières pages (à peine). Norman Manea, auteur du récent et très remarqué Retour du Hooligan, juif roumain, déporté a cinq ans dans un camp de concentration a fui sa Bucovine natale. Il s'est exilé à Berlin, puis est retourné en Roumanie. Ecrivain d'avant-garde, son écriture semble empreinte d'expériences traumatisantes. Dans Le Bonheur obligatoire, la première nouvelle évoque une prisonnière à laquelle son bourreau offre une certaine clémence en l'échange d'un dessin quotidien.
Je me permets de vous livrer le tout début de la nouvelle :

"Un programme méthodique, répété quotidiennement, de cinq heures du matin à dix heures du soir. Répété quotidiennement, sans aucune modification. Les mêmes épreuves répétées, indéfiniment répétées. Pour humilier, intimider, détruire. Du matin au soir. Parfois la nuit aussi. A la fin de la semaine, la fatigue, le désespoir s'étant accumulés, l'énergie nécessaire pour résister s'étant affaiblie, la voilà sur le point de céder.
La même précision, la même cruauté, chaque jour, depuis plusieurs mois. Et puis, soudain, le changement."

Eh bien vous savez ce que ca fait, de commencer un bon bouquin ?
Il est bientôt 22 heures et je n'ai toujours pas mangé.

jeudi 18 janvier 2007

Montebourde


La "bourde" de Montebourg sur C+
Vidéo envoyée par skidoo


Bilan : un mois de suspension. "L'ordre juste", c'est ca : tu blagues sur le culbuto, et t'en es réduit à faire la circulation. Pour un peu elle l'aurait encaserné chez les militaires.
Mais bon, l'ordre juste c'est juste de l'ordre, non ?
Ceci dit, quelle mouche l'a piqué ? Ca fait un peu l'effet "coup de boule" de Zizou : le geste le plus crétin que l'on puisse imaginer, au plus mauvais moment. Zizou aurait mit un coup de boule pendant un match de 16e de finale de la Champion's League, il en aurait été quitte pour une suspension et deux ou trois matchs sur le banc, puis personne n'en aurait reparlé. Pareil : Montebourg aurait fait cette mauvaise blague dans les couloirs de l'Assemblée il ya trois ou quatre mois, il en aurait été quitte pour une "Mare aux Canards". Mais là...

L'explication de la matronne (madonne ?)






Ségolène s'explique sur Montebourg
Vidéo envoyée par skidoo

mercredi 17 janvier 2007

Copé menteur ?

J'ai posté cette nuit sur la nécessité de dépasser nos divergences, de construire ensemble un avenir commun, ce que je crois profondément.
Il n'empêche que le mensonge, pur et simple, fait partie de la vie politique, et qu'il convient parfois de rétablir certaines vérités que nos éminents représentants contrefont pour les tordre à leurs nécessités.
Il en est ainsi de l'affirmation de M. le Ministre du Budget, Jean-François Copé, qui ne connaît pas le salaire de ses fonctionnaires. Il affirme en effet, comme le rapporte le Canard d'aujourd'hui, qu'un professeur certifié - c'est-à-dire ayant obtenu le CAPES et non l'Agrégation - peut gagner en fin de carrière, je cite "4 100 euros par mois" (ce qui - autre aberration - constitue pour lui un revenu "moyen". Bref.)
Or, un simple détour sur le site internet du Ministère de l'Education Nationale, lui aurait permit, en deux clics, de trouver ce tableau de rémunération

Professeur des écoles, professeur certifié et professeur de lycée professionnel, conseiller d'orientation psychologues, conseiller principal d'éducation
SituationSalaire mensuel net
minimum
Salaire mensuel net
maximum
Stagiaire1 300 €1 300 €
Après 2 ans de carrière1 550 €1 550 €
Après 10 ans de carrière1 740 €1 845 €
Après 20 ans de carrière2 282 €2 454 €
Après 30 ans de carrière2 454 €2 921 €

Soit donc un maximum de 2 921 € par mois après trente ans de carrière. Les différences s'expliquent par les notations, l'avancement etc...

Pour information, même un professeur agrégé ne peut prétendre gagner "4100" euros par mois, puisque plus bas sur la même page internet on trouve :

Agrégés
SituationSalaire mensuel net
minimum
Salaire mensuel net
maximum
Stagiaire1 412 €1 412 €
Après 2 ans de carrière1 931 €1 931 €
Après 10 ans de carrière2 211 €2 368 €
Après 20 ans de carrière2 921 €3 063 €
Après 30 ans de carrière3 063 €3 594 €

Il y est également précisé qu'un professeur qui enseignerait une heure de plus par mois gagnerait 1223 euros par an en plus pour un certifié et 1750 pour un agrégé. De même, est mentionnée l'existence d'une "indemnité de suivi et d'orientation des élèves" de 1138 euros annuels a 2206 euros pour les professeurs principaux.

Chacun pourra vérifier ces informations ici

Il est donc clair que M. Copé n'a aucune idée de la rémunération d'un professeur. Plus grave, il n'a aucune idée non plus de ce que sont les "classes moyennes". Il ne me semble pas que 4000 euros par mois soit un salaire "moyen" (selon l'INSEE, le revenu annuel moyen disponible - incluant les revenus liés au patrimoine, à l'ensemble des capitalisations etc... - pour l'ensemble des ménages s'établit à un peu moins de 29 000 euros pour l'année 2005, soit environ 2400 euros par mois.)
Est-ce bien d'un élu de la République que nous parlons ? Pire, d'un ministre du Budget !
Maintenant si M. le Ministre, en ces temps de campagnes électorales et de promesses à vau-l'au veut augmenter le salaire des professeurs !


mardi 16 janvier 2007

Bientôt deux heures du mat'...



Bientôt deux heures du mat' et je me pose tout un tas de questions. Ça cogite, mais je ne sais pas trop par où commencer.
J'ai assisté ce soir à une réunion d'un courant bouddhiste laïc, auquel mon beau-frère appartient. Venu spécialement de province pour l'occasion, je ne me sentais pas de lui refuser d'être présent. Ce n'est pas la première fois que j'assiste à ce genre de réunion, et pour moi qui suis catholique, ex - très convaincu, ça ne va pas de soi. Je suis donc venu avec tout un tas de questions, d'oppositions fermes. Je suis venu en me disant "de toutes façons, ce truc, je connais, je viens pour lui faire plaisir (et aussi par curiosité), jamais je rentrerai la dedans". Je ne dis pas que je suis sur le point de devenir un moine bouddhiste convaincu - je suis parti avec des questions, des interrogations pleins la tête. Mais la discussion qui a suivi avec mon beau-frère et d'autres jeunes pratiquants m' a amené à prendre conscience d'un certain nombre de choses, que je savais, mais que je gardais au fond de moi comme des choses sans importance.



  1. D'abord, j'ai réalisé et prit conscience d'à quel point nous sommes liés avec notre famille et nos proches. Liés non pas par obligation, mais par raison : si je suis ami avec un tel, si mon frère ou ma soeur m'énerve parce qu'il a tel ou tel comportement, ce n'est pas par hasard.
  2. Dès lors, que pourrais-je changer en moi pour que les autres changent ? Comment changer mon comportement, ma façon d'être, de penser, de juger, bref, tout ce qui a été conditionné par mon éducation, pour m'améliorer, progresser (si l'on accepte l'idée que l'homme peut éternellement progresser ) ?
  3. Enfin - et c'est ce point là que j'ai du mal à accepter- ce que je suis est lié à ce qui a été, dans ma famille, à ce qu'on fait mes ancêtres, qui vivent à travers moi.
Les bouddhistes reiyukai pensent donc que par la pratique, la récitation du sutra devant un autel dédié à ses ancêtres, et aidé par d'autres pratiquants constitués en réseau, on peut progresser, en prenant conscience de ce qu'on est, et donc en agissant sur les causes ; en évoluant soi-même, on fait donc évoluer son entourage, on améliore ses relations, on prend contact avec des gens avec qui on n'aurait jamais pensé pouvoir parler auparavant.

En ce sens, c'est presque un acte politique. Le but serait donc d'améliorer les relations humaines, de pacifier le monde en changeant son attitude, son jugement, ses valeurs, d'une manière non cérébrale mais purement comportementale et spirituelle (par la récitation du sutra); chose qui est à milles lieues de notre pensée cartésienne. Et en même temps, en proposant de poser des actions concrètes (après avoir prit conscience, on doit poser un certain nombre d'actions "pragmatiques" pour évoluer, en tenant informé et en se faisant aider par ceux qui nous invité dans la pratique), ça devient très rationaliste.

Si l'on admet - et c'est là mon acception personnelle - que s'engager en politique, c'est vouloir améliorer le monde tel qu'il est, vouloir rendre service aux hommes tels qu'ils sont (dans cette diversité qui fait notre humanité), et non vouloir le façonner à notre idéologie, quelle qu'elle soit, il s'agit bien là d'un acte politique également. En fait, améliorer la qualité des relations humaines devrait être la première volonté d'un homme politique. Le "vivre ensemble" nécessaire à la construction d'un monde pacifié ne peut avoir lieu que si l'on comprend à quel point nous sommes liés, ce qui implique la capacité à voir au-delà de nos différences. D'où l'impossibilité pour moi de m'engager dans un parti, puisque la logique partisane se construit nécessairement contre - contre les partis adverses, contre l'opposition/la majorité..
.
Je peux donc avoir, développer et soutenir mes opinions personnelles, mais je ne peux pas en faire une exclusivité, ne pas regarder dans l'autre, celui que je côtoie et qui pense différemment sur certains points, ce qu'il y a de bon, ce avec quoi je suis d'accord, bref ce que nous partageons. Sans quoi le monde est fini, et tourne en vase clos, de guerres en luttes d'ego en recherche de pouvoir.

Bref, il est maintenant bientôt deux heures trente et je tombe de sommeil. Je pense à travers ce post avoir en parti répondu à la question posée par Quitterie Delmas sur son blog "que recherchez-vous dans l'engagement politique"?

Bonne nuit....

Je suis naze.

Naze de chez naze. Ca arrive. J'ai séché le concours blanc de ce matin. De toutes façons j'ai pas eu le temps de bosser la matière alors. J'aurais qu'à choper le sujet sur internet.
Hier après-midi suis allé à une réunion d'information rue des Saints-Pères, à Paris. Je vais sans doute faire des suppléances dans l'enseignement catholique. Il me reste encore deux étapes - un dossier de candidature et une rencontre avec un chef d'établissement - à valider, pour être sur la liste de leurs suppléants potentiels. We'll see.
N'empêche. Pendant que je glande un café à la main devant internet, mes p'tits camarades sont entrain de plancher sur un sujet à la c... (le principe du CAPES étant de donner des sujets à la c..., toujours). Je m'en veux, c'est terrible. J'aurais pu au moins en profiter pour faire des choses utiles, mais même pas.
J'ai découvert des sites - ou plutôt des personnages, qui valent leurs pesants de caramels mous. Par exemple, ce personnage, un néo-sarko gominé pathétique.

dimanche 14 janvier 2007

Monsieur le Président


















Je vous fais une lettre que vous ne lirez sans doute pas, vu le peu de cas que vous faites de ceux qui ne s'alignent pas derrière vous.
Votre sacre me fait, à moi comme à beaucoup d'autre, un peu peur. Comment, vous ne comprenez pas pourquoi ?
Amusons-nous, une fois n'est pas coutume, à regarder la situation objectivement. 50 000 (environ) groupies vont venir vous acclamer et vous élire, sur un score digne d'une république bananière - ou d'un second tour Chirac - Le Pen en 2002, au choix. A l'heure ou je publie ces quelques lignes, rien n'est fait, mais tout est écrit.
Ainsi donc, vous n'avez de Napoléon que deux caractéristiques : la petite taille et le mépris pour la démocratie. On pourrait rajouter une certaine forme de ruse cynique ; quoique Napoléon eût, lui, un vrai dessein pour la France.
Car c'est bien d'un sacre qu'il s'agit, après plusieurs années d'exil, puis plus de cinq ans de longue remontée de la pente (vos Cent Jours !) jusqu'à, l'espérez vous, le moment suprême, le coït absolu, celui de votre élection. Mais voilà, il n'y a pas aujourd'hui de Victor Hugo pour écrire de "Châtiments" et vous appeler - comme celà vous sied bien ! - Nicolas le Petit.
Petit par l'esprit, petit par le dessein, petit par les coups bas, petit par le mépris de ce pays que vous prétendez vouloir gouverner. Voilà votre bilan, voilà ce que vous avez réussi : avoir relégué le politique au rang du people et du show-businness. Avoir monté une France contre l'autre en jouant la dangereuse carte des communautarismes. Avoir distillé dans ce pays de la peur de l'autre, le repli sécuritaire, le chacun pour soi chez soi.
Après avoir habilement retourné l'UMP, enfant de Chirac, a vôtre avantage, vous en avez parcimonieusement évincé, avec des méthodes parfois staliniennes, tout élément perturbateur. Les quelques apparatchiks qui ont pu vous résister, de peur d'être écrasés par le rouleau compresseur, se sont soit désolidarisés en quittant le parti, ou rangés derrière vous.
Innovateur en politique, vous inventez donc l'élection à un seul candidat - on appelle celà l'acclamation.
Mais voilà, ce sacre interne, monsieur le Président, ne sera pas, croyez-le moi, suivi d'un sacre national. Les français ne sont pas prêts à celà. Je vois d'ici le tableau : une France bloquée, des manifestations à n'en plus finir, des émeutes en banlieues qui n'auront rien de commun avec celles de l'an passé.
Loin de moi l'idée de vouloir jouer le catastrophisme. Mais vous ne mesurez pas la situation. Les nouveaux électeurs qui sont allé s'inscrire sur les listes l'an passé ne l'ont, pour la plupart, pas fait pour vous, mais pour voter contre vous. Au profit de qui ? je vous laisse le deviner. Puisque depuis 2002 vous n'avez rien fait si ce n'est vous enfermer dans de pitoyables débats internes et d'insoutenables querelles de pouvoir dignes du plus mauvais album d'Iznogoud, puisqu'en cumulant les fonctions d'une manière inédite (bafouant l'autorité du président de la République en la matière) , vous n'avez rien fait, absolument rien, pour donner à nouveau ses lettres de noblesse à la politique, et puisque vous n'avez jamais été à l'écoute de la France, mais bien à l'écoute d'une communauté, puis d'une autre, promettant à droite ce que vous prohibiez à gauche; pour tout cela, monsieur le Président, je vous promets de bien douloureux lendemains d'élections.
Encore une fois, cette masacarade qui se déroule porte de Versaille à l'heure ou j'écris ces quelques mots, je vous l'assure, la majorité des français ne la soutiennent pas, ils la regarde avec circonspection. Je vous assure que quand les électeurs se retrouveront devant la table où sont disposés tous les bulletins, qu'ils verront d'autre noms que le votre et celui de Madame Royal, ils auront une seconde d'hésitation.

Je vous salue bien bas.

samedi 13 janvier 2007

Paris by night

Quelques photos prises à Paris hier soir.







Ballade nocturne avec un ami, à Bastille, puis à Concorde. Je devais aider une amie espagnole pour un projet artistique: ballader une peluche qu'elle avait fabriquée et la prendre en photo dans Paris, en situation. J'en ai profité pour prendre des photos de Paris sans la peluche. Ca fait un peu carte postale. Mais bon... J'ai beau avoir fait toutes mes études dans cette ville... Putain c'que c'est une belle ville. Un plaisir que je n'ai vraiment découvert que cette année : me promener, découvrir des quartiers insolites, des rues encore populaires. Et en même temps garder une âme d'enfant en regardant la Tour Eiffel qui scintille !

jeudi 11 janvier 2007

Le Scoutisme a cent ans

En tant que membre des Scouts et Guides de France, je fais partie de cette grande famille... Et en surfant sur Dailymotion, j'ai trouvé cette vidéo, bien faite :


Le scoutisme sur TF1 - Centenaire
Vidéo envoyée par thibjl

mercredi 10 janvier 2007

Je me pose des questions

J'ai acheté, et commencé à lire dans le bus, le numéro des Collections de l'Histoire intitulé "Quand les femmes prennent le pouvoir". Je lisais l'article consacré à Jeanne Deroin, féministe avant l'heure, seule femme à se présenter aux élections législatives de... 1848, lorsque soudain, une interrogation me traversa l'esprit :

Au cas ou Mme Royale devait être élue à la présidence de la République, que devrait-on dire : Madame le Président ou Madame la Présidente ?

La dame s'est-elle jamais prononcée sur la question ?

Les deux se valent. Dire Madame le Président reviendrait à se référer à la fonction de présidence ; tandis que Madame la Présidente réfère directement à la personne.

En tous les cas, il faudrait dire "la Présidente Ségolène Royale" (oui, je sais, j'anticipe !), mais rien n'empêche de dire" Madame le Président Ségolène Royale". Me trompe-je ?

Comment les autres pays ont traduit la chose ?

J'aimerai l'avis éclairé d'un linguiste là-dessus !

lundi 8 janvier 2007

Ce fût donc la rentrée

On a parfois envie d'exploser, puis l'instant d'après, d'être content. Me voici donc, ce matin, 8h45 dans les couloirs pleins de vie et accueillant de mon université, après avoir profité pendant trente minutes de la joie, de l'entrain et de la courtoisie de mes collègues de transport en commun. Le temps de prendre une deuxième café (oui, le matin ca n'a jamais été mon truc) d'échanger des informations avec un collègue de cours. On se retrouve devant le secrétariat de notre bien-aimé UFR d'Histoire. Pour poser une question benoîtement simple : "euh, vous nous avez donné les dates des concours blancs organisés par l'Université pour la préparation au CAPES d'Histoire-Géo, mais pas les lieux ni les horaires" - je précise que lesdits concours sont la semaine prochaine. Réponse : "Regardez c'est affiché.
- Non, ca n'y est pas
- Ah ben alors nous on sait pas hein, vous comprenez, on vient de rentrer de vacance..."
Et là, on ne s'énerve pas. Non non. On aurait envie de répondre "Mais a quoi tu sers, on te paie à quoi ?", et de lui faire avaler sa tasse de thé par les narines, à la secrétaire, mais on se retient.
Je pensais trouver les infos a la fac, mais non.
Donc pour se défouler, on boit un troisième café dans un troquet du quartier -oui, parce que l'université, avec ses bibliothèques accueillantes et faciles d'accès, ses ouvrages souvent renouvelés, le silence qui y règne, c'est idéal pour travailler ... On ouvre l'ordinateur et on cherche les infos en question sur internet. On ne les trouve pas. On va donc faire un tour dans une grande librairie d'occasions (que je ne citerai pas), chercher des bouquins qu'on ne trouve toujours pas. Puis on retourne chez soi, pour se rendre au secrétariat de sa résidence, qui n'a le don d'ouvrir que quand personne est là (en semaine le matin.) On est plein de bonnes volonté pour payer son loyer, mais on vous dit qu'il faudra revenir le lendemain - au moins - parce que les versements de la CAF ne sont pas arrivés. Ben oui.
On cherche partout le numéro de téléphone urgent d'un type qu'on devait rappeler rapport à un emploi potentiel pour les prochaines vacances. On est un peu bordélique (j'assume le mot) alors, on rappelle les renseignements, qui vous mettent en relation avec la mauvaise personne, qui vous donnent le numéro de la mairie, qui s'y reprend à trois fois ( "bonjour, je suis la boîte vocale de la mairie de..., pour des informations sur la choucroute japonaise, tapez 1, sur la fabrication des kilims au tadjikistan, tapez 2, sur la taille du bicorne de napoléon, le 3, si vous vous demandez si l'oeuf précède la poule ou l'inverse, le 4, sinon, patientez".) Enfin on apprend que la personne en question est partie déjeuner. Bref, après tout ce ramdam, on est en retard pour un cours qui commence à midi - joie des horaires bien placés de la fac. On court, un sandwich coca à la main, pour attraper un bus, et a mi-chemin on apprend par téléphone que le cours est annulé. On va quand même à la fac. Comme on a faim, on prend le temps de se prendre un dessert. On poireaute pendant près de trente minutes (c'est court...) devant l'entrée de la bibliothèque, ou on tente de travailler dans une ambiance qui relève plus du café du commerce que de la bibliothèque. On apprend néanmoins de bonnes nouvelles potentielles (je garde le mystère), par courrier, et par téléphone : pour le job en question - il s'agit d'animer un stage de français pendant les vacances de pâques - c'est ok. Ca remet de bonne humeur.
En rentrant on a faim, alors on se fait à manger, on check ses mails (yep), on répond, on s'informe de ce qui se passe dans le monde en mangeant, puis on prépare la séance de soutien scolaire qu'on a prévu pour le lendemain. On prépare bien... Et l'imprimante tombe en panne. Ca tombe mal, puisque demain est chronométré a la minute, pas le temps de faire imprimer ca a la fac (je doute même qu'on aie des imprimantes !) ou a l'IUFM... Grmmbbll, comme dirait je sais plus qui.
Et là, on va bosser, parce que demain concours blanc à 8h ->13h. Mamma mia.

dimanche 7 janvier 2007

En chemin

Créer un blog, est-ce bien utile ? J'en doute. Mais la futilité étant une nécessité, alors oui. Bien. Je prends un verre de jus d'orange et je continue.
D'abord, il a fallu trouver un hébergeur. Bien. Facile, puisque j'ai déjà un blog sur blogspot, mais sérieux, celui-là, avec des infos et tout.
Ensuite, un nom. Et là, me voilà, planté devant mon PC, a réfléchir, essayer, annuler, recommencer. Pour tomber sur "Carnets de Routes". Routes au pluriel parce qu'il n'y a pas qu'un chemin dans la vie. Aussi parce que carnetsderoute.blogspot.com était "indisponible". Les grandes décisions ont souvent des raisons bassements matérielles. Ca démythifie un peu le truc, si vous voyez ce que je veux dire.
Je tenterai donc de m'atteler a une tâche qui me tient à coeur : tenter de croquer par les mots quelques moments vécus et parfois caustiques, drôles, amusants, pathétiques ou autres.
Je préfère ne pas garantir un rythme de publication régulier. Le blog, c'est chronophage, et pis se livrer au monde en se rendant associal, c'est un paradoxe, non ?
Autre chose : je n'aime pas l'idée de me cacher, d'avoir un pseudo et de ne pas dire qui je suis. Je m'assume. Mon pseudo, c'est mon prénom, et basta.
Maintenant, let it be.